Lundi 5h.
La première salve de 4e arrive à l’heure, voire en avance pour ne pas louper le départ.
Pour le moment la gare est vide donc le contrôle des passeports se fait plutôt bien. Quelques retardataires donnent des cartes CAEM, puis le quai est indiqué. La petite troupe monte sur le quai C et part sous la pluie direction Lille.
A peine le temps de prendre un mauvais café allongé que la deuxième fournée arrive. Enfin la première fournée et demi, puisqu’un élève arrive à 5h55… seul. Mauvais timing.
Enfin à 6h le gros de la troupe arrive. 102 élèves restants. La gare est plus agitée des travailleurs qui arrivent mais le contrôle de passeport fait, tout le monde monte sur le quai I.
Pas grand chose à dire sur le trajet, du SNCF pur jus, en plus à l’heure.
A 11h, la jonction des groupes à lieu à Lille Europe. les cars sont là, nous chargeons (ça aide d’avoir d’avoir préparé des commandes pendant des années à l’usine)et c’est parti : direction la Belgique pour le repas, puis les Pays-Bas pour le ferry. Puis la mer…
…sauf que voilà, les trajets des cars se sont séparés. A qqs minutes du but. Un pneu du car 2 a crevé sur l’autoroute, nous laissant là, sur la bande darrêt d’urgence d’une rocade néerlandaise, en compagnie des patrouilleurs ni anglophone ni francophone (et merci google trad sur le coup).
Résultat : le car 1 arrive au port, le 2 est irréparable sous peu, et l’enregistrement du ferry s’approche. Mais le maitre-mot des voyages scolaires c’est s’adapter. Résumé:
– Les élèves du car 1 sont déposés au port.
– Le car 1 file en arrière à vide chercher les élèves du car 2.
– Les élèves des deux cars montent sur le ferry.
Happy end. Bon sauf pour les valises qui sont restées dans la soute. Et puis il faut vite trouver un plan B : le car 2 va manquer demain matin à l’arrivée à Hull, les élèves seront à pieds, et l’Ecosse c’est quand même loin. Dans la soirée, la solutin est en route. Un nouveau car part de France, récupère les bagages, passe la Manche en shuttle, et remonte la verte campagne anglaise jusqu’à Hull, le port d’arrivée.
Pour finir cette journée sur une note positive, nous sommes sur le ferry. Les ferry anglais sont restés dans une certaine ringardise des années 80, avec les 12 ponts avec moquettes du sol au plafond, des duty-free, bars et bandits manchots en veux-tu en voilà. Ca brille, c’est rose, et les élèves sont ravis. Un briefing avec le capitaine, une installation rapide dans les cabine, puis un buffet A VOLONTE (et très bon) plus tard, la soirée commence. Ca déambule sur les ponts en regardant la mer, ça offre des tournées de soda, voire ça dépense les premiers pounds dans certaines bornes d’arcade. Bref enfin la liberté totale quoi. Jusqu’à 22h.
A 22h (heure française) tout le monde dans les cabines pour un lever à 5h30 (heure anglaise). Dans la cabine oui, mais dormir? Bien sûr que non pour la plupart.
Vous devinez la suite?